Les abus à domicile prennent place le plus souvent dans le cadre de la violence intrafamiliale ou conjugale. Ils s’inscrivent souvent dans une longue histoire familiale où divers conflits non résolus peuvent resurgir.

L’aidant informel se trouve plongé dans une ambivalence faite d’amour et de culpabilité mêlés. L’aidant informel, que ce soit un enfant, un autre membre de la famille ou un proche a développé des liens solides avec l’aîné : des liens de sang, d’amour ou d’amitié forte. Ces liens entretiennent la relation d’aide et/ ou de soutien établie.

D’un autre côté, à un moment ou un autre, l’aidant informel peut se trouver confronté à ses propres limites ; il ne peut plus assumer la relation d’aide établie. Un sentiment de culpabilité vient alors se mêler au sentiment d’amour plongeant l’aidant informel dans cette ambivalence.

Les abus à domicile peuvent également être le fait d’intervenants de soins et services à domicile. En effet, certains professionnels profitent de la vulnérabilité des aînés pour détourner leur argent (pension, économies ou héritage) ou pour négliger les soins qu’ils doivent prodiguer.

La compliance au traitement facilite la relation d’aide établie ; à l’inverse et par effet miroir, la non-compliance au traitement est un facteur de risque de maltraitance. Un professionnel face à un patient refusant de collaborer pourrait plus facilement perdre patience et self-contrôle et se laisser emporter par des comportements maltraitants.

 

Mesures préventives

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